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Une œuvre de Kim Hafez Editions Transboréal

Unghalak

La quête sauvage
9782913955967
Prix 20,90 € Disponible EAN : 9782913955967
ISBN : 978-2-913955-96-7
ISSN : 1633-9916

Rêvant d’espace et d’aventure, Kim Hafez a traversé le Grand Nord canadien en canoë. Du Québec à l’océan Glacial Arctique, à travers les Grands Lacs et les rivières tumultueuses, il renoue, de rapides en portages, avec la tradition des « coureurs de bois ». Au cours des 7 000 kilomètres parcourus, il apprend peu à peu, en compagnie des castors, des orignaux et des ours, la vie dépouillée du nomade. Une quête d’un an et demi qui témoigne d’une immersion dans le monde sauvage et de l’intensité des rencontres avec les autochtones, qui adoucissent la solitude du voyageur et lui offrent le modèle d’une vie respectueuse de la nature. À travers les épreuves du froid et de la faim ou dans le murmure d’une légende indienne, c’est aussi l’émouvante histoire d’un homme qui se découvre au fil de l’eau.

Prologue

Ire partie – Vers le Grand Nord
(mai – octobre 1996)
1. L’appel du Grand Nord
2. Le « Samuel de Champlain »
3. Les chutes Récollets
4. L’île Turnbull
5. Le Grand Lac
6. Thunder Bay
7. Fausse piste
8. Balade frontalière
9. Passager clandestin
10. Pow-wow sur le lac des Bois
11. La rivière aux six barrages
12. Tourments sur le lac Winnipeg
13. Le lac perdu
14. Le juge de la rivière Saskatchewan

IIe partie – L’hiver
(octobre 1996 – mai 1997)
15. Jack et Anita
16. L’enterrement
17. Hivernage boréal
18. Attente fébrile

IIIe partie – Vers l’océan Glacial
(mai – octobre 1997)
19. Les terres giboyeuses
20. Île-à-la-Crosse
21. L’équipier
22. À marche forcée
23. Or noir en Alberta
24. La fièvre du castor
25. Fort Providence
26. Deh Cho, la « Grande Rivière »
27. Tonnerre sur la toundra
28. Tuktoyaktuk, la « terre où migrent les caribous »

Épilogue

Balade frontalière//Je suis las, perdu entre deux pays, charriant la désolation de mon fardeau, quand une soudaine culbute me l’arrache. Les quatre fers en l’air sur des rochers traîtres, j’analyse les avaries. Pas de casse. Pourtant, mes jambes tremblent. Alors je ne porte plus. Je traîne le canoë, je jette les sacs, je chancelle de rocher en rocher : tout pour en finir au plus vite avec ce bourbier. Je n’ose regarder l’état du matériel. Jamais je n’ai rompu les rangs devant la difficulté. Au contraire, celle-ci m’a toujours poussé à me surpasser, aussi bien physiquement que mentalement. Or, à aucun moment, je n’ai autant plié. Ni les chiens sauvages de l’Atlas, ni les rudes conditions des stages militaires de Caylus ne m’avaient autant ébranlé. La peur, inévitable compagne de l’aventure, est génératrice de courage et de dépassement. Mais le doute et le découragement sont terribles. Cet après-midi, ils tentent d’enfoncer la porte de mon âme. J’ai envie de pleurer. Que m’arrive-t-il donc ? Les tempêtes et la faim étaient bien plus cruelles que ces enfantillages de castors ! Pourtant, c’est aujourd’hui que le doute me transperce pour la première fois : je ne sais plus si j’aurai la force d’atteindre l’Arctique. Je savais bien que le voyage serait ardu, mais avait-il besoin de l’être autant ? Cela ne fait que deux mois et demi que je suis parti et les épreuves s’accumulent déjà. Combien d’autres encore essaieront de m’abattre ?//p. 78-79

L’appel du Grand Nord//La vie recèle des trésors pourvu que l’on se donne la peine de creuser. Aussi avais-je décidé de creuser, et même jusqu’aux confins de la Terre, pour trouver le mien. Combien d’épreuves aurais-je à surmonter ? Quels tourments aurais-je à subir ? Et surtout, qu’allais-je découvrir ? En quoi consistait ce butin mystérieux pour lequel je pensais devoir parcourir des milliers de kilomètres et franchir mille obstacles ? Trouverais-je une mine d’or, un philtre d’amour, une vérité jalousement gardée, un nouveau sens à ma vie ?
J’avais alors 24 ans. Jeune officier de l’arme du génie, j’étais détaché dans un régiment de la Légion étrangère. Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur, je pensais trouver là le moyen d’assouvir ce désir ardent d’aventure et d’action qui me tenaillait. Je suis donc entré dans l’univers de ces guerriers au cœur d’enfant – une enfance souvent écourtée – que sont les légionnaires : allemands, chiliens, marocains, coréens, yougoslaves… français parfois, ils avaient tous pris “leurs godasses sur leur dos”, comme dit la chanson, pour fuir qui une guerre, qui un régime, qui un chagrin ou un crime. Leur passé importait peu s’ils faisaient désormais preuve de courage et de loyauté. La Légion leur donnait une seconde chance. Aussi leur vie quotidienne était-elle marquée par une discipline de fer où chaque mission devait être exécutée à la perfection. Donner le meilleur de soi-même n’était pas une vertu, mais un devoir. De leur autre vie, il ne subsistait rien. Même pas leur nom. Commander des légionnaires est un honneur.
Cependant, derrière les chants au pas lent de la Légion, j’entendais le murmure d’autres espaces, le bruissement de régions sauvages où je savais que l’armée ne me conduirait jamais. Ce temps sous les drapeaux n’était pour moi qu’une étape. Sitôt en France, je décidai donc d’organiser mon départ.

En partant à l’aventure, je savais que je dilapiderais ma solde jusqu’au dernier écu et qu’à mon retour il serait difficile de trouver un emploi. Cela s’est révélé exact. J’y ai même perdu quelques amis. Peut-être, en y réfléchissant, trouverais-je dans ma vie les éléments pour justifier un tel départ, quoique la destinée de chacun suive bien souvent des cours capricieux. Il y a pourtant un événement que je désirerais vous conter. C’était en 1994, au mois d’août. Comme chaque année, je passais mes vacances d’été au pays de mon enfance : le Maroc. J’avais fini mes études en juin. Oisif, je traînais dans les rues de Casablanca en me demandant quoi faire. J’avais déjà sillonné les pentes du Moyen-Atlas marocain à vélo tout-terrain, j’avais revu mes camarades de lycée et je crois même que j’étais allé une fois au cinéma. Puis j’ai trouvé : j’allais descendre un torrent perché dans les contreforts du Haut-Atlas sur une chambre à air de tracteur ! Un torrent perdu. Là, j’ai découvert des paysages dont je ne soupçonnais pas l’existence : des canyons vertigineux, des toboggans naturels, des cascades, des passages souterrains et des forêts impénétrables. Pour la première fois, je voyais la terre depuis l’eau. Je passais sous un pont au lieu de l’emprunter. La vie se déployait sous un angle nouveau. Après l’Atlas, et avant de rejoindre les rangs, j’ai encore eu le temps de faire un stage de parachutisme en France et une randonnée solitaire dans le nord de l’Ontario. Je suis tombé amoureux de l’été indien.
Était-ce donc la mémoire du Grand Nord canadien qui m’insufflait ce désir d’espace, de nature et de liberté ? Cela ne fait aucun doute aujourd’hui. Poser son bivouac sur un tapis d’aiguilles de pin, s’endormir sous une nuit constellée, se désaltérer dans les rivières et pêcher son repas confère à la vie un charme infini. Était-ce suffisant pour justifier mon départ ? Je ne saurais répondre. Car je crois qu’il y avait aussi un appel qui ne venait pas du Grand Nord, mais du plus profond de moi-même. Alors j’ai suivi mon instinct, et j’ai choisi le Canada comme terrain d’aventure. J’ai pensé qu’il me faudrait partir longtemps et traverser de nombreuses contrées avant de trouver ce que je désirais découvrir. Comme moyen de déplacement, j’optai donc pour une embarcation légère, portable à dos d’homme, idéale pour progresser dans la forêt boréale : le canoë indien. De cette façon, j’avancerais à un rythme naturel, en autonomie totale. Mon projet ainsi défini, je prenais place, le 19 mars 1996, à bord d’un long-courrier à destination de Montréal.//p. 19-23

Jack et Anita//“Salut ! T’es d’où ? demande un homme blanc en descendant de sa voiture.
— De France, réponds-je en amarrant le canoë au ponton.
— De France…
— Mais je pagaie seulement depuis Ottawa !
— Ottawa, eh ?” répète-t-il en s’imaginant le long parcours.
Je me relève pour serrer la main de mon interlocuteur.
“Jack, dit-il pour se présenter.
— Enchanté, je m’appelle Kim.
— Je t’ai vu passer tout à l’heure.”
D’une soixantaine d’années, de taille moyenne, chaussé de bottes en caoutchouc et coiffé d’une casquette de base-ball, Jack est vêtu d’une chemise à carreaux doublée de laine et d’un solide pantalon en toile dont il se sert pour pêcher. Une petite moustache grise cache sa fine lèvre supérieure. En lui se devinent beaucoup de calme et de mesure.
“Tu dois avoir une petite faim ? reprend-il.
— Ben…”
Il n’est que 16 heures. Mais il n’y a pas une seule heure du jour ou de la nuit où je ne sois en grand appétit.
“C’est moi qui régale, dit-il pour me convaincre.
— Et que fait-on de mes affaires ?
— On va mettre tes sacs dans ma voiture. On viendra chercher le canoë plus tard, quand j’aurai récupéré mon pick-up. Bernie, le mari de ma fille Brenda, me l’a emprunté.
— Ça ne risque rien ?
— Ça devrait aller. Le tout est de revenir avant la nuit.”
Jack me paraît être un homme sérieux : je décide de lui faire confiance. Il vit dans une maison sur 3rd Street. Les rues sont toutes parallèles à la rivière et les avenues perpendiculaires, m’explique-t-il. La localité est ainsi divisée en “blocs”, comme la plupart des villes nord-américaines. Anita, sa femme, est restée à leur cottage en bordure du lac Clearwater, à une trentaine de kilomètres. Aussi, pour ne pas avoir à cuisiner, Jack préfère-t-il m’inviter dans un boui-boui. À son grand dam, je commande une salade composée. Dans un restaurant du Nord où la viande est à l’honneur, cela fait plutôt désordre. Toutefois, je n’ai rien mangé de vert et de frais depuis si longtemps que je ne peux résister à mon envie, même pour faire plaisir à mon hôte. Tandis que nous mangeons, je lui conte mon voyage. Tantôt il sourcille, tantôt il lance : “That one must’ve been tough, eh ?”, tout en se régalant de côtelettes.
“Et maintenant ? demande-t-il lorsque j’ai terminé.
— Eh bien, je n’ai plus qu’à attendre le printemps !
— Hum… ça risque d’être long, répond-il le plus sérieusement du monde.//p. 157-158

Les terres giboyeuses//Le portage franchi, une bifurcation m’offre derechef l’embarras d’une décision. Dans un livre, une revue spécialisée ou une description bon marché des chutes Keg, se cache sûrement la solution, le chemin le plus facile pour contourner ces chutes ; et, à coup sûr, une ou deux pages avant, y aurais-je lu qu’il ne faut pas remonter le premier rapide, mais chercher un sentier de portage à 200 mètres en aval. Oui, probablement, tout cela est écrit. Néanmoins, je m’oppose vivement à l’idée d’être guidé, car même si beaucoup de cours d’eau sont répertoriés, classés, décortiqués et minutieusement décrits, je suis certain qu’il reste des rapides, des chutes et des passages dangereux sur lesquels personne n’a encore épilogué, ou pire, que les conseils prodigués ne sont plus valables, à cause d’un changement géologique, d’une perturbation de la flore ou tout simplement de l’étiage anormalement haut ou bas ; auquel cas le randonneur n’aurait plus l’acuité nécessaire pour se rendre compte de l’erreur de description, alors que tout sens de l’adaptation lui ferait défaut : il serait devenu dépendant de son guide, écrit ou réel, et, celui-ci étant dépassé, il se retrouverait incapable de se débrouiller seul.
Or l’indépendance est nécessaire à la survie, comme la liberté à l’épanouissement. Je vous l’avoue, mon but est moins de traverser le Canada que de me surpasser physiquement et de grandir spirituellement. Mon objectif est moins d’atteindre Tuktoyaktuk que de donner le meilleur de moi-même. Vous l’aurez maintenant compris. Je ne me suis pas lancé dans cette aventure pour voir l’Arctique, les Inuit ou les caribous, sinon c’est l’avion que j’aurais préféré au canoë, mais pour vivre chaque jour de ce voyage le plus intensément possible, sentir le présent couler dans mes veines et goûter le sang, la sueur et la joie qui perlent à mon front. Certes, les conditions sont difficiles. Cependant, la facilité a-t-elle jamais payé ? Non, évidemment. Si le travail à accomplir est mâché, on ne peut en retirer aucune satisfaction. En revanche, s’il est ardu et provocateur, le réaliser exigera toutes les compétences acquises et en développera de nouvelles. Voilà pourquoi je suis parti comme ça, sans rien, mais finalement avec tout ce dont j’avais réellement besoin. Sans doute n’y a-t-il pas de meilleure préparation. On dit souvent que les meilleurs matheux sont les plus paresseux car, n’ayant pas le courage d’écrire des pages de calculs pour arriver au résultat, ils trouvent l’astuce qui leur permettra de résoudre l’équation en quelques lignes seulement. Un vrai aventurier, c’est exactement cela. Il ne consacre pas des journées entières à lire de vieux journaux de bord ou des descriptions techniques de la route qu’il compte prendre un jour, mais il boucle son sac et part. En tout cas, c’est ce que j’avais fait.//p. 218-219

T. Zangerlé, www.amazon.fr, le 15 janvier 2013 :
« Une très belle aventure qui montre que faire des voyages magnifiques et vivre des expériences époustouflantes est possible avec très peu d’argent, sans assistance, sans moyens techniques hors normes, etc. La réflexion philosophique est parfois “bateau” mais compensée par la sincérité, l’honnêteté et la bienveillance du personnage. Un magnifique choix de vie ! […] Si vous aimez le voyage, l’aventure, la nature, le Grand Nord, n’hésitez pas : accompagnez Kim au fil de ses pages ! Vous ne serez pas déçu ! J’ai directement acheté son second livre. »

Un lecteur, www.voyageforum.com, le 5 août 2009 :
« J’ai lu il n’y a pas longtemps un livre qui n’est pas fort connu, c’est Unghalak, de Kim Hafez. Ce livre est une bouffée d’oxygène, les descriptions de la nature sont parfaites, les images dans le livre sont vraiment bien (surtout les couchers de soleil sur les lacs). _C’est l’histoire vraie de Kim Hafez qui voyage en solitaire pendant un an et demi, traversant le Canada en canoë, par les rivières, par des lacs monstrueux, etc. J’ai vraiment adoré ce livre, qui n’est pas prise de tête. Un récit de voyage exceptionnel ! Ce n’est pas toujours : moi je, moi je, etc, l’auteur s’efface devant son récit, et même pendant les dialogues il n’en fait pas des tonnes comme beaucoup d’auteurs. C’est écrit avec une grande simplicité et surtout avec une très grande ouverture d’esprit par rapport aux personnes qui ont un mode de vie différent, en bref il est très tolérant. Vraiment un beau livre à lire ! Pour moi c’est, pour l’instant, le must du récit de voyage ! »

Frédéric Patry, www.amazon.com, le 23 août 2008 :
« Vous dire que cette histoire est réelle. Vous dire que Kim Hafez est un homme, un vrai. Qu’il a fait de brillantes études et que la vie moderne et mondialisée l’accueillait à bras ouverts. Vous dire que ce récit se lit comme un paysage à l’état brut, à la fois beau, fascinant et humble.
Unghalak est une bouffée d’oxygène, une évasion qui vous laissera une trace. »

Olivier Nobili, Carnets d’expé n° 2 d’avril-mai 2004 :
« Un livre très intéressant qui raconte la traversée du Canada de Kim, en canoë et en solitaire. Kim est un petit peu insouciant et c’est ce qui fait le charme de ce voyage, il découvre le canoë lors de cette aventure. De plus, il n’a cherché aucun sponsor pour le soutenir. Il voyage simplement, même si son périple est d’une ampleur exceptionnelle. Kim doit descendre (cas favorable) ou remonter (beaucoup plus long et difficile) de nombreuses rivières pour progresser vers son but. Afin de franchir des rapides trop puissants ou de passer d’une rivière à une autre, de longs et lourds portages à travers les forêts d’épineux, qu’il effectue en plusieurs allers-retours, lui sont nécessaires. Il ne peut naviguer que quelques mois dans l’année car les eaux des systèmes de rivières et de lacs sont complètement gelées en hiver. Il passe donc deux années dans les territoires du Nord pour réaliser son périple. Au printemps, il attend la débâcle (les rivières se purgent de la glace) pour pouvoir continuer. Kim a différentes origines culturelles : égyptien et français, il a également vécu au Maroc. Et cela ne fait qu’enrichir son récit. Petit à petit, on le voit évoluer et devenir de plus en plus symbiotique avec la nature, la forêt sauvage et ses animaux. Il perçoit les choses à la manière d’un poète et avec énormément de respect et d’amour. Kim décrit également la relation quasi mystique qu’il entretient avec le milieu naturel. Son entreprise n’en demeure pas moins une réalisation sportive majeure. Il devra par ailleurs survivre aux tempêtes, à la faim et même à la maladie pour réussir sa très belle odyssée. À lire absolument… »

Trois lecteurs, www.fnac.com :
« Vraiment un livre agréable à livre. Un aventurier intelligent et sensible qui a une vision poétique du monde. Une expédition qui n’en est pas moins formidable du point de vue sportif. »
« Entièrement d’accord avec l’auteur du commentaire précédent. Passionnant de bout en bout. Émouvant aussi et tellement sincère. Très belle leçon de vie et d’humilité. Merci Kim ! »
« Voilà un homme qui a tout compris à la vie, une vie unique, dans des lieux uniques, à la rencontre de gens uniques. Et tout ça sans sponsor ! »


Hélène Dumur, helene.dumur.free.fr, novembre 2001 :
« Un jeune ingénieur français décide de traverser le Canada d’Ottawa jusqu’à la mer de Beaufort, en canoë, au travers des lacs et des rivières, sur des milliers de kilomètres. Voilà un récit superbe, dans lequel on découvre le Grand Nord, son histoire, sa flore, sa faune, ses eaux glacées, ses bourrasques et ses tempêtes, sa beauté, son mystère et sa solitude. Bravant un climat difficile, des conditions matérielles précaires, des efforts constants, l’auteur nous emmène dans un périple où l’on ne s’ennuie pas une minute, décrivant cette nature qui se gagne et se contemple inlassablement, partageant avec son lecteur ses pensées, ses réflexions, ses expériences et tout ce que ce long voyage a profondément changé en lui. Des rencontres simples, des efforts raisonnés et enthousiastes, de la sincérité et de l’intelligence, tous les détails de ce livre contribuent à faire de cet ouvrage un inoubliable moment de plaisir de lecture. Enfin, c’est remarquablement écrit, une langue riche, un français parfait, un style fluide… Un grand écrivain, pour un grand et beau voyage ! »

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